De la RSE vers la performance globale
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
C'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. La norme ISO 26000, standard international définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.
La performance globale
Selon l’ADEME, la performance globale doit conduire à appréhender une organisation au-delà de sa performance économique.
La performance globale de l’organisation correspond à une « agrégation de ses performances économiques, sociales et environnementales ». Cette responsabilité signifie essentiellement que les entreprises, de leur propre initiative, contribuent à améliorer la société et à protéger l’environnement, en liaison avec leurs parties prenantes.
La performance globale est un moyen d’avoir des indicateurs financiers et extra-financiers.
La performance globale, à quoi ça sert ?
- Réduire la vulnérabilité de votre entreprise et lui donner du sens : « quelle est ma raison d’être ? »
- Répondre aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face
- Répondre aux réglementations existantes et anticiper les réglementations à venir
- Répondre aux évolutions des attentes de vos clients
- Fédérer vos équipes et attirer de nouveaux collaborateurs
- Répondre à des critères de plus en plus exigeants des appels d’offres publics ou privés
- Répondre aux cahiers des charges des entreprises clientes
- Faire des économies sur certains postes (énergie, eau, lot VRD)
- Obtenir des financements régionaux (ADEME, BPI, …)
- Accéder à des taux d’intérêt bancaires plus favorables
Le contexte réglementaire : la directive CSRD
De quoi parlons-nous ?
En avril 2021, la Commission européenne a adopté le projet CSRD, en matière de reporting de durabilité (remplaçant le terme trop générique de reporting extra-financier) et étend le périmètre des entreprises concernées. En pratique, la CSRD entend créer des standards précis de reporting de durabilité dont l’application sera obligatoire pour toutes les entreprises comprises dans le périmètre cible, et encouragée pour les autres.
Quand et quelles entreprises sont concernées ?
- Toutes les entreprises cotées sur un marché européen (y compris non-européennes, y compris PME)
- Toutes les « grandes » entreprises non cotées : plus de 250 salariés + 20 M € de bilan ou 40 M € de CA
- À partir de l’exercice 2025 – 2026 (donc nécessite une préparation forte à partir de 2024)
Les indicateurs extra-financiers « essentiels » permettant un premier niveau de massification des données
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Indicateurs environnementaux
- Évaluation de l'empreinte carbone
- Utilisation d'énergie renouvelable
- Initiatives pour réduire les déchets
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Indicateurs sociaux
- Taux de turnover (N-1)
- Budget formation (N-1)
- Mécanisme de partage de la valeur
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Indicateurs de gouvernance
- Prise en considération de la RSE dans les achats
- Dialogue avec les parties prenantes
4 étapes depuis la collecte de vos besoins à la co-construction de votre stratégie
Témoignages de nos clients-adhérents
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Matthieu Delobette, gérant de Sols Delobette - Accompagnement démarche RSE
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Élise Héron, gérante-associée de la Ferme des noisetiers - Nos clients-adhérents et leurs engagement RSE